7 clés si vous êtes intolérant(e) ou allergique à plusieurs aliments ?

7 clés si vous êtes intolérant(e) ou allergique à plusieurs aliments ?

Si vous vous découvrez intolérant(e) (ou allergique) à une série d’aliments, les changements à effectuer dans votre alimentation/vie vont être petits, moyens, grands ou carrément gigantesques.

Voici 7 clés pour savoir par où commencer et que faire si vous êtes intolérant(e) ou allergique à plusieurs aliments.

  • Clé 1 : Apprenez votre liste d’intolérances/allergies par coeur

Apprenez la liste par coeur de vos intolérances/allergies ! En effet, c’est logique : si vous-même vous ne les connaissez pas sur le bout des doigts, comment voulez-vous que ça aille mieux et comment voulez-vous donc améliorer votre santé 😉 ?

  • Clé 2 : Communiquez votre liste à tout votre entourage proche

Cette liste ne va pas rester cachée, vous allez la faire connaître à tout ceux qui ont l’habitude de partager leurs repas avec vous ou encore mieux, à ceux qui font les courses ou cuisinent pour vous. Pourquoi ? Parce que votre entourage sera d’un soutien énorme pour vous encourager à veiller sur votre santé. Vos parents ou amis préfèreront 1000 fois prendre le temps d’élaborer un menu qui convient plutôt que de vous entendre dire : « sorry, mais non je ne mangerai pas de votre plat ». Cela évitera de grands moments embarrassants pour tous, croyez-moi. Si vous êtes comme moi, avec style 41 intolérances, n’hésitez pas non plus à communiquer la liste inverse ! Celle de tout ce que vous pouvez quand-même manger… ça fait moins peur pour celui qui vous accueille 😉 ! (+voir clé 6 ;-)) Donc, impliquez vos proches et n’imaginez pas que vos enfants même petits ne vont pas comprendre ce qui vous arrive. Au contraire, ils seront vos premiers alliés en vous pointant un produit au supermarché en vous lançant une phrase du style « Et ça Maman, tu es sûre ? tu peux ? ».

  • Clé 3 : Ayez toujours cette liste sur vous

En format de poche, illustrée, en braille, en anglais ou en français, peu importe, ayez toujours votre petite ou longue liste avec vous. En effet, c’est tellement plus pratique et plus discret de pouvoir donner sa petite fiche qui résume tout au lieu de se lancer dans l’énumération parfois très longue de toutes vos intolérances. Surtout que ça fait peur à certains. Très utile par exemple au restaurant où les cuisines feront leur maximum pour vous préparer quelque chose qui vous convient. Grâce à votre liste, le serveur ne devra pas revenir 15 fois en salle pour demander si oui on non de la part du chef vous pouvez quand-même manger ci ou ça. En attendant, petit conseil, ne choisissez pas un restaurant bondé au personnel survolté, nous en reparlerons plus tard.

Grâce à cette petite liste dans votre portefeuille ou votre smartphone, vous n’aurez plus peur des trous de mémoire. Pratique aussi pour faire les courses.

  • Clé 4 : Apprenez à débusquer les éléments de votre black-list dans les produits de tous les jours

Surtout ne pas paniquer… On respire…

Imaginons que vous devez dire bye bye aux oeufs. Facile, ça, c’est clair : vous allez commencer à réfléchir et analyser tout ce que vous mangez pour retirer systématiquement de vos repas tout ce qui pourrait contenir de l’oeuf. (A noter que certains sont intolérants/allergiques aux blancs d’oeufs et pas aux jaunes d’oeufs ;-))… Alors évidemment, vous oubliez l’omelette, les oeufs à la coque, les oeufs brouillés, les oeufs durs, … ça c’est évident et clair pour tout le monde. Mais ensuite, il va falloir vous rendre compte que sont aussi concernés les pâtisseries, les sauces, les produits de la boulangerie tels que les sandwiches, … Stade suivant, vous allez même prendre conscience qu’il y a des oeufs dans des aliments comme les saucisses de votre boucher, le hachis préparé, les biscuits, …

Et qu’en est-il lorsque vous êtes intolérant(e) ou allergique à plusieurs aliments ? La démarche est la même : vous recherchez à identifier si dans ce que vous vous apprêtez à manger il y a oui on non des traces de cet ingrédient. Il va falloir apprendre à lire les étiquettes car franchement, certains produits réservent de grandes surprises (cela fera l’objet d’un autre article). Et ensuite, vous retirez de votre menu tout ce qui comporte une trace de près ou de loin de votre « black-list ». Et oui, dans les « craquottes » bio identifiées comme « au quinoa » (chouette, le quinoa je peux) et bien vous avez de la farine de riz ou de maïs… pas de bol si vous êtes comme moi intolérant(e) au riz et au maïs ! Mais bon, au moins, en lisant l’étiquette, ça devient clair.

  • Clé 5  : Soyez créatif : vous allez trouver des substituts et des solutions à tout

Oui, tout est possible. Franchement, j’étais sceptique : des pâtisseries sans oeufs, sans sucre, sans gluten, sans beurre, c’est possible ça ? Et bien oui… Une mousse au chocolat sans oeufs et sans sucre, c’est possible ça ? Et bien oui également ! Nous en parlerons plus tard mais j’ai halluciné en apprenant à connaître les alternatives à différentes choses. Allez, juste pour vous donner mon exemple favori : les blancs d’oeufs battus en neige peuvent aussi bien être remplacés par du jus de pois chiches battu en neige => ça donne le même résultat et c’est juste bluffant ! Et ça a sauvé mon moral face à mon dessert favori : la mousse au chocolat revisitée… On en reparle bientôt.

  • Clé 6 : Anticipez : vous allez préparer les choses pour désamorcer les situations problématiques.

Et puis tant qu’à faire, anticipez, n’attendez pas d’arriver au restaurant ou chez les amis pour crier « SUPRISE, j’ai une black-list à respecter ». Si possible, prévenez-les à l’avance et encore mieux, ne les laissez pas seuls à cogiter, aidez-les et validez ensemble les menus alternatifs. C’est plus apaisant (et respectueux?) pour tout le monde, vous ne trouvez pas ?

Idem pour vos courses et pour préparer vos repas, ANTICIPEZ… à chaque fois que je me retrouve affamée en train de me demander ce que je vais bien pouvoir manger, je passe un très mauvais moment. Par contre, s’il y a toujours mes « essentiels » dans l’armoire prêts à me venir à l’aide, alors, aucun stress (ou en tout cas beaucoup moins).

  • Clé 7 : Se motiver

Ce ne sera pas tous les jours facile mais en attendant, félicitez-vous, soyez votre premier supporter et encouragez-vous sans cesse. Tenez un carnet avec vos recettes préférées, avec vos kifs du jour, vos victoires, vos efforts accomplis, vos défis relevés, … On sous-estime généralement l’effet énorme que tout cela peut procurer. Alors, franchement, ne vous retenez pas. Essayez au moins. Que diriez-vous à votre meilleur ami qui vit cela et qui chaque jour trouve de nouvelles solutions pour vivre avec ses multi-intolérances ou allergies ? Et bien, encouragez-vous vous-même avec la même bienveillance… Vous êtes votre meilleur ami. Et d’ailleurs, si vous ne prenez pas soin de vous en premier, qui le fera ? Vous êtes votre meilleur ami. Personne d’autre que vous ne peut mieux savoir à votre place. Quels sont les éléments qui vont vous encourager ? Quelles sont les phrases qui vous motivent ? …

Et si vous craquez ?

Bon, en cas d’allergies : votre médecin vous informera des conséquences… rien ne sert de frôler le choc anaphylactique. Personnellement, je sais que si je mange un aliment de ma « liste des 41 intolérances« , je n’en mourrai pas. J’aurai « juste » des désagréments tels que maux de ventre, éruptions cutanées, maux de têtes, ballonnements, fatigue, … Mais c’est dommage de retomber dans des douleurs alors qu’on choisit d’aller vers une amélioration. Donc, comme je suis hyper motivée d’améliorer ma santé, j’ai choisi de retirer complètement les « 41 » aliments qui me posent un souci et identifiés tels quels par la prise de sang IgG221 (Cliquez ici ) . Mais je sais que je pourrais m’autoriser un petit écart ou l’autre… c’est un choix de ma part de n’en faire aucun.

Je l’ai déjà vécu lors de mes 3 expériences « 100 jours sans sucre » : il est plus facile (pour moi) de tenir 100 jours sans aucun sucre, plutôt que de tenir 100 jours en ne mangeant « pas trop de sucre ». Pour mon cerveau et mon corps, c’est tellement plus clair de dire « 0 sucre ». Au moins, pas de discussion possible et bien plus facile à respecter quand c’est clair comme cela.

Mais si vous craquez quand-même, pas la peine de se lancer dans de la culpabilité inutile et de s’auto-flageller. Gagnez du temps et de l’énergie. C’est un peu comme quand on tombe de cheval, on remonte en selle… et on reprend avec enthousiasme et bienveillance… Vous allez y arriver 🙂 !

Dites-moi en commentaire comment vous gérez vos intolérances multiples ou allergies ? J’ai envie et besoin de me sentir moins seule 😉 Merci d’avance !

Véronique

 

 

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